Hépatite G

L'hépatite G est due à un virus découvert en 1995. Elle est désignée sous le nom de Virus G (VG), ou virus GB-C (VGB-C). La proportion de personnes porteuses du VHG/VGB-C se situe entre 2 % et 5%.

Modes de transmission

L'hépatite G se transmet par voie sexuelle, verticale (mère à l’enfant) et essentiellement par voie sanguine. Les principales personnes touchées sont les patients transfusés et les utilisateurs de drogues injectables (environ 2 % des donneurs de sang aux États-Unis, a priori en bonne santé, sont séropositifs pour le VHG).

Les sujets infectés par le VHG/VGB-C sont souvent coinfectés par d'autres virus, comme le virus de l'hépatite C (VHC), le virus de l'hépatite B (VHB) et le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).

Évolution et symptômes

L'hépatite G peut être aiguë ou chronique.

L’évolution vers la chronicité est très faible, de l’ordre de 3 à 15 %. De même, le risque d’hépatocarcinome est très faible.

L’hépatite G est principalement asymptomatique. La majorité des patients immunocompétents semblent éliminer le VHG dans les premières années qui suivent l'infection mais le virus G peut persister longtemps dans le sang, des mois, voire des années. Les taux de transaminases restent soit normaux, soit modérément élevés.

Diagnostic

La sérologie (Elisa) n’est pas fiable. La PCR, qui quantifie la présence dans le sang de l'ARN du virus, est le seul examen en mesure de détecter une hépatite G.

Le virus de l’hépatite G n’apparaît pas aujourd’hui comme un problème majeur.

 

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