« Faire du bruit contre l’hépatite C ». La campagne menée actuellement par l’AFEF, l’association française pour l’étude du foie, a pour but de rendre audible l’importance du dépistage puisqu’il est possible désormais de guérir de cette maladie. Les traitements existent, ils sont de courte durée et ils sont bien tolérés chez la plupart des personnes.
En France, 75 000 personnes ignorent qu’elles ont l’hépatite C et chaque année, on compte entre 3000 et 5000 nouveaux cas.
Si rien n’est fait, la maladie entraîne une inflammation du foie pouvant évoluer vers une cirrhose et un cancer du foie.
D’où l’importance de se faire dépister et de se faire traiter tôt pour éviter l’évolution vers une cirrhose et un cancer du foie.
L’hépatite C se dépiste par une simple prise de sang dans n’importe quel laboratoire d’analyse médicale ou encore dans un CeGIDD (Centre gratuit d’information, de dépistage et de diagnostic).
En appelant Hépatites Info Service au 0 800 845 800 ou en contactant le dispositif par LiveChat, vous obtiendrez l’adresse d’un CeGIDD situé près de chez vous.
Un test de dépistage de l’hépatite C (et/ou de l’hépatite B) peut être envisagé si vous répondez positivement au moins une fois à l’une des affirmations suivantes :
j’ai été transfusé-e avant 1992,
j’ai essayé des drogues (même il y a longtemps) soit par sniff, soit par injection, ou j’ai partagé du petit matériel d’injection,
j’ai subi une opération chirurgicale majeure,
j’ai été hospitalisé-e pour des soins lourds,
ma mère est porteuse du virus de l’hépatite B ou C,
mon (ou ma) partenaire est porteur/porteuse du virus de l’hépatite B ou C,
un des membres de ma famille proche est porteur du virus de l’hépatite B ou C,
j’ai eu des examens médicaux transcutanés ou recours à l’acupuncture,
je me suis fait faire un piercing ou un tatouage,
j’ai été incarcéré-e à un moment de ma vie.