Le dépistage d’une hépatite D se fait sur une simple prise de sang réalisée, sur prescription médicale, dans l’ensemble des laboratoires d’analyses biologiques ainsi que dans les CeGIDD. Ce diagnostic est remboursé par les organismes de protection sociale.
Le diagnostic d’une coïnfection ou d’une surinfection repose essentiellement sur la mise en évidence d’une séroconversion : l'apparition d’IgG (antigènes) Delta.
Les IgM (anticorps) sont fugaces dans la forme aiguë et apparaissent de façon plus importante dans la forme chronique. La persistance des IgM anti-D est prédictive de la chronicité et une charge virale VHD positive, 6 mois après la contamination, signe le passage à la chronicité.